L’IMPACT DU STRESS SUR LE CORPS

Le stress fait partie de la vie, c’est une réaction normale face à une agression extérieure.

Pour expliquer brièvement, lorsque nous sommes confrontés à un agent stressant, l’organisme réagit par une réponse spécifique : par exemple, au moment où je traverse la rue, une voiture arrive à toute allure, je remonte très vite sur le trottoir. Ma réaction est spécifique face à ce danger, et heureusement que le corps met tout en place pour une réaction rapide et efficace ! Cette adaptation joue un rôle fondamental à notre survie mais la mise en tension de notre corps accompagné de ces émotions ne doit pas durer trop longtemps. En effet, le stress ne devient un ennemi qu’à partir du moment où il nous envahi : avec la récurrence du stress, l’organisme se place en situation permanente d’alerte et délaisse les fonctions essentielles. Si en plus de cela, le niveau de déchets métaboliques circulants (dû à une mauvaise hygiène de vie) est déjà élevé, la situation de stress peut avoir des répercussions encore plus importantes. En effet, une personne stressée augmente plus rapidement son niveau de toxémie qu’une personne qui gère ses émotions. Car le stress est un vaste sac qui englobe tout type d’émotions (colère, tristesse, angoisse, peur, anxiété, frustration, inquiétude, dégoût etc.)

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Le stress se manifeste sous différentes formes –  » le psychisme influence le physique  » –

La perception du stress varie en fonction des individus (sa culture, son vécu, son tempérament, les circonstances de vie …) mais un point commun ressurgit : si nous le réprimons, nous créons des sources de conflits intérieurs provoquant des réactions corporelles dangereuses (tensions, douleurs, inflammations, diabète, cancers …).

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La société actuelle nous enferme dans une vie où tout va trop vite, où la concurrence, le danger sont omniprésents et où le stress permanent devient quasi inévitable en devenant même une des causes principales du développement de la maladie. Les facteurs en sont nombreux :

  • facteurs de la vie professionnelle : pression au travail, bruit, transport, contretemps, téléphone, agressivité d’autrui, chômage, non droit à la déconnexion …

  • facteurs de la vie personnelle : conflits familiaux, deuil, divorce ….

  • facteurs liés à l’organisme : mauvaise alimentation, sédentarité, manque de sommeil …

  • facteurs psychologiques : intellectuels, moraux, religieux, éducatifs …

  • facteurs environnementaux : situation du pays, son économie, logement, climat, pollution ….

Toutes ces causes produisent en permanence du stress et l’énergie nécessaire à contrôler ou à exprimer une émotion est tant mobilisée qu’elle n’est plus disponible pour d’autres fonctions. Ainsi, des blocages se produisent sur le plan nerveux et le plan glandulaire plaçant l’organisme dans l’impossibilité de réaliser son travail habituel (digestion notamment), accumulant des toxines et concluant à l’encrassement cellulaire.

« se faire du mauvais sang », « se faire de la bile » entre autre sont autant de formules illustrant les répercussions que des émotions fortes peuvent avoir sur nos liquides organiques. Par conséquent, le corps réagit par un symptôme, puis un syndrome et peut être la maladie.

Le travail d’Hans Selye décrit parfaitement l’influence du stress sur notre santé, en le décomposant en 3 phases :

  1. L’ALARME : l’organisme se prépare au combat ou à la fuite. L’adrénaline est est ainsi libérée dans le sang afin de préparer le corps à une action rapide, entraînant une augmentation du rythme cardiaque, une augmentation du sucre dans le sang, une tension musculaire élevée, une respiration courte et accélérée et une chute du système immunitaire. Toute l’énergie est mobilisée pour réagir.

  2. LA RÉSISTANCE : si la cause est éliminée, l’organisme recommence à fonctionner normalement, mais si la cause perdure, l’organisme puise dans ses réserves d’énergie et plonge l’individu dans un état de fatigue et d’irritabilité.

  3. L’ÉPUISEMENT : l’organisme est débordé, les réserves psychiques et biologiques épuisées. Le système immunitaire est bloqué, le renouvellement cellulaire ralenti et le risque de maladie auto-immunes augmenté. Surgissent alors les problèmes de santé : psoriasis, eczéma, dépression ….

Finalement, ce qui n’est pas exprimé s’imprime sur le corps et le stress trop souvent répété épuise de plus en plus l’organisme.

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L’acidite du corps

Le stress produit des radicaux libres, il est donc oxydatif : une personne stressée s’acidifie, ce qui engendre de nombreuses déchets et toxines et qui, par conséquent, entrainent la dégradation du terrain.

Face à cette acidification, l’organisme essaye de maintenir l’équilibre en cherchant des minéraux (dans les ongles, cheveux, dents, os) pour tamponner cette acidité. Cela provoque alors des carences en minéraux et oxyde les cellules qui vont vieillir prématurément – ce qui entraine bien souvent des maladies comme l’arthrite, l’arthrose, l’ostéoporose …

Le systeme endocrinien :

Avec le stress prolongé, les glandes endocrines se dérèglent, le corps produit des hormones qui ne seront pas détruites suffisamment rapidement et deviendront vite des toxines. Il en résulte donc une mauvaise digestion et élimination, un ralentissement des échanges et de la circulation, avec des conséquences plus graves comme des pathologies lourdes, des maux de tête, des insomnies ….

En outre, le stress fait baisser la sécrétion de 3 neurotransmetteurs : la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine, qui induit une disparition du plaisir, de la démotivation voire de la dépression.

Le systeme nerveux autonome

Le système nerveux autonome gère la vie végétative c’est à dire les fonctions organiques internes (= fonctions vitales autonomes) correspondant aux organes vitaux (reins, poumons, foie, cœur …) qui fonctionnent sans que notre volonté ou notre conscience entrent en jeu.

Le système nerveux autonome se divise en deux sous-systèmes :

  • le système nerveux sympathique

  • le système nerveux parasympathique

Chaque organe est équipé de récepteurs, les informations recueillies sur un organe sont adressé au cerveau, ce dernier analyse en permanence la situation de l’organisme dans sa globalité et de l’organe en particulier. Alors, en fonction des besoins physiologiques, de l’environnement, mais aussi de la situation psychologique et émotionnelle, le cerveau renvoie un ordre précis qui est soit d’accéléreren faisant passer le message par la voie sympathiquesoit de ralentiren faisant passer le message par la voie parasympathique certaines fonctions.

Pour mieux comprendre la fonction de ces deux sous-systèmes, il faut savoir qu’ils desservent généralement les mêmes viscères mais de façon complémentaires et antagonistes : dans l’ensemble, les 2 systèmes collaborent pour veiller à ce que le corps réagisse de façon appropriée aux différentes situations, ce qui permet ainsi le maintien de homéostasie interne de l’organisme.

Plus clairement,

Le système sympathique prépare l’organisme à réagir en cas de situations de stress ou d’urgence en mobilisant toutes les ressources. Les effets principaux sont la dilatation des pupilles et bronchioles, l’augmentation du rythme cardiaque, respiratoire et de la pression sanguine.

– Le système parasympathique permet de nous détendre, de récupérer et de stocker de nouveau de l’énergie. Il maintient les activités de base à leur niveau en contrôlant ces processus physiologiques pendant les situations ordinaires : notamment il ralentit le rythme cardiaque, réduit la tension artérielle, stimule le tube digestif afin qu’il digère la nourriture et élimine les déchets …

En cas de stress, le corps a donc ses propres moyens pour se mettre en alerte en activant le système nerveux sympathique et en réduisant l’activité du système nerveux parasympathique : cela entrainent des conséquences notamment :

  • Sur le cerveau, l’hypothalamus ordonne aux glandes surrénales de libérer de l’adrénaline dans le sang pour préparer le corps à l’action mais ensuite, vient l’épuisement de ces glandes avec en conséquence dépression et fatigue chronique

  • Sur le cœur, le stress aboutit à l’accélération du rythme cardiaque et s’il est répété il y a palpitations avec risque cardiovasculaire

  • Sur les muscles, le stress les maintient tendus au point de provoquer des douleurs musculaires chroniques etc.

Vous l’aurez compris, ce sont toutes les fonctions de l’organisme qui sont perturbées, et avec le dérèglement de l’hypothalamus et l’organisme en suractivité, cela peut éventuellement développer des pathologies lourdes. C’est pourquoi le stress doit être identifié lorsqu’il perdure un peu trop longtemps. Une fois la cause trouvée, la régler tout en soutenant cette démarche à l’aide de moyens naturels.

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